Comment calculer les cotations infirmières ?

29 novembre 2021

Vous êtes novice dans le métier d’infirmière ou d’infirmier libéral, et vous ne savez pas encore comment facturer ? Vous avez jeté un coup d’œil à la nomenclature idel, et vous avez la tête qui tourne ? Pas de panique ! Idel’Cot vous donne ses 5 astuces pour ne pas vous tromper dans le calcul des cotations de vos actes infirmiers.

1 – Comprendre le fonctionnement de la facturation des actes infirmiers

À la différence d’un médecin, un infirmier ou une infirmière libérale ne pourra pas fixer ses propres honoraires pour facturer ses soins. Pour cela, il existe une nomenclature infirmière qui recense absolument tous les actes infirmiers. À chacun d’entre eux, est attribué un tarif de base fixe. Mais attention ! Deux mêmes actes infirmiers ne seront pas forcément facturés au même montant. Il faudra également prendre en compte d’autres paramètres, comme le déplacement du professionnel, l’âge du patient, etc. Par ailleurs, des règles de facturation idel s’appliquent en fonction du nombre d’actes réalisés sur un même patient. Tous ces éléments sont détaillés dans la suite de cet article.

2 – Se référer à la NGAP : la nomenclature générale des actes professionnels

Des tarifs conventionnels sont fixés par la NGAP pour une facturation juste des soins infirmiers effectués. Tous ces montants sont recensés dans cette même nomenclature idel qui se présente sous forme de liste. Dans cette dernière, chaque acte est associé à une lettre-clé et un coefficient. On le calcule ainsi : lettre-clé x coefficient.

Il existe 3 lettres-clé :

  • AMI : acte médico-infirmier ;
  • AIS : acte de soins infirmiers ;
  • DI : démarche de soins infirmiers.

Ce sont ces lettres qu’il faudra transmettre à la sécurité sociale pour désigner les actes infirmiers réalisés, et être rémunéré en conséquence.

3 – Faire attention aux règles de cumul des actes infirmiers

On parle ici de l’article 11B, le fameux, celui qui ne plaît pas aux professionnels libéraux. Si vous réalisez plusieurs actes sur un patient au cours d’une même séance, l’acte le plus important sera comptabilisé avec un coefficient à 100%, et le deuxième à 50% seulement. Si d’autres actes sont réalisés, ils ne seront pas pris en compte dans la facturation. En revanche, il existe une exception pour les perfusions, les pansements lourds et les actes réalisés sur des patients insulino-traités.

4 – Savoir quelle majoration appliquer

Des paramètres autres que la lettre-clé et le coefficient sont à prendre en compte dans la facturation de vos actes infirmiers :

  • Les indemnités kilométriques (qui varient en fonction de l’endroit où vous vous trouvez et de votre moyen de déplacement).
  • La majoration de nuit.
  • La majoration du dimanche.
  • La majoration pour un acte unique (MAU).
  • La majoration pour une coordination infirmière (MCI).

Faites attention, il existe également de nombreuses règles quant au cumul des majorations. Renseignez-vous avant de réaliser vos facturations.

5 – Utiliser des outils numériques pour calculer la cotation de ses actes infirmiers

La facturation de vos actes vous prend trop de temps ? Les nouvelles technologies sont là pour vous aider ! Avez-vous déjà entendu parler d’Idel’Cot, notre application de calculs de cotations infirmières  ? Grâce à cet outil, vous obtenez en quelques clics seulement le montant total de votre cotation. Comment fonctionne-t-il ? Vous pouvez tout simplement scanner l’ordonnance de votre patient, renseigner les informations demandées concernant les majorations, et le tour est joué ! Testez-là !

Conclusion

Des questions sur la nomenclature NGAP et la facturation de vos actes infirmiers ? Nos conseillers Idel’Cot sont là pour vous répondre ! Contactez-nous !

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